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Le CBHR de NYU signale des préoccupations alarmantes en matière de confidentialité dans le métaverse émergent

Alors que l’avènement du Metaverse est considéré comme une étape majeure dans la frontière de la cryptographie, un rapport publié par le NYU Stem Center for Business and Human Rights (CBHR) a averti que ces développements pourraient conduire à une érosion sans précédent de la vie privée et à une augmentation rapide des agressions physiques. .

Le rapport du CBHR recommande d’adopter des mesures solides de la part de l’espace Web3 et des gouvernements pour éviter une crise imminente en matière de sécurité et de confidentialité.

Érosion sans précédent de la vie privée

Le métaverse, la réalité étendue ou l’informatique spatiale est l’itération numérique de l’univers, où chacun peut travailler, apprendre et socialiser dans un environnement rendu en 3D. Ce domaine connaît de plus en plus de développements, apportant un nouveau niveau d’immersion. C’est cette immersion que CBHR considère comme une menace potentielle pour la vie privée et la sécurité des utilisateurs.

Selon le rapport, le métaverse utilisera des données corporelles et un environnement spatial, qui peuvent révéler des informations sensibles sur les individus, y compris leur état physique et mental. Le rapport se lit comme suit :

« Les types et les volumes de données que les appareils XR peuvent collecter les rendent plusieurs ordres de grandeur plus invasifs que les technologies traditionnelles de suivi et de surveillance du Web. »

CBHR estime que les attaquants et les annonceurs pourraient exploiter ces informations à des fins commerciales ou politiques, portant ainsi atteinte à la vie privée. Le rapport souligne également le potentiel de comportements préjudiciables dans les environnements virtuels, notamment la maltraitance des enfants et le harcèlement sexuel.

Le rapport note également que l’utilisation d’avatars idéalisés pourrait facilement éloigner les gens de leur corps, conduisant à une insatisfaction à l’égard de la réalité.

Alors que plusieurs géants de la technologie, dont Meta, Apple, Microsoft, Nvidia et Sony, investissent principalement dans ce domaine, CBHR souligne l’urgence de mesures proactives pour protéger les droits de l’homme dans le Web immersif 3D.

Recommandations du rapport

CBHR a recommandé que l’industrie adopte plusieurs mesures pour éviter une crise imminente en matière de confidentialité et de sécurité. L’une de ces recommandations consiste à effacer les données corporelles de l’utilisateur qui ne sont pas nécessaires au fonctionnement de l’appareil.

Deuxièmement, CBHR conseille à l’industrie d’offrir davantage d’options aux utilisateurs pour contrôler leur exposition aux risques en matière de confidentialité et de sécurité, en intégrant les meilleures pratiques en matière de confidentialité et de sécurité et en investissant dans des outils d’automatisation pour une modération proactive dans les environnements virtuels 3D.

Le rapport disait en partie :

« Étant donné la nature éphémère et en temps réel des interactions en réalité virtuelle, la détection proactive est le seul moyen de détecter et de lutter contre certaines activités dangereuses comme l’exploitation sexuelle des enfants et le recrutement terroriste avant qu’elles ne causent des dommages irréparables. »

Ce rapport conseille en outre aux gouvernements d’élaborer une législation fédérale complète sur la protection de la vie privée tout en renforçant leur autorité de surveillance des industries numériques, y compris le Metaverse.

CBHR note également que les gouvernements devraient habiliter les agences fédérales à rechercher et à enquêter sur les conséquences des technologies immersives sur la santé et sur l’environnement. CBHR estime que l’industrie et les décideurs politiques doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme.