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CryptoPunks dans l’eau chaude : Backlash suit la sortie de l’illustration « Woke »

Le dévoilement d’une nouvelle collection NFT de marque Punks par CryptoPunks a suscité des réactions rapides de la part des collectionneurs. La collection baptisée « Super Punk World » créée par l’artiste Nina Chanel Abney dans le cadre du programme Punk in Residence a fait l’objet de critiques, conduisant à un changement de cap de la part de Laboratoires Yuga.

Nina Chanel Abney (au centre) avec les créateurs originaux de CryptoPunks John Watkinson (à gauche) et Matt Hall (à droite) de Larva Labs. Photo de : Yuga Labs

La collaboration « Super Punk World » de Nina Chanel Abney

Nina Chanel Abney, connue pour son style artistique audacieux, a été choisie pour le programme Punk in Residence pour créer une collection d’objets de collection numériques en série limitée. Son travail a réinventé les traits emblématiques des CryptoPunks à travers sa vision unique, visant à explorer l’intersection de l’art, de la technologie et de la culture.

La collaboration « Super Punk World » de Nina Chanel Abney

Une photo de l’exposition « Super Punks World ». Photo de : Yuga Labs

La collection d’Abney, comprenant 500 avatars, mettait en valeur son style distinctif, sélectionnant manuellement chaque avatar parmi des milliers de sorties. S’inspirant des traits de CryptoPunks et de ses œuvres précédentes, la collection présentait des attributs sculptés en 3D sur des arrière-plans vibrants, incarnant le style d’Abney et prêtait attention aux premières origines Web3 du projet.

Le travail d’Abney s’est concentré sur les différences de prix liées au sexe et au teint dans les collections NFT. Son art cherchait à s’attaquer aux préjugés latents dans les espaces numériques en remettant en question les hypothèses traditionnelles de valeur inhérente et en brouillant les distinctions entre les identités masculines et féminines.

Le contrecoup : liberté artistique contre valeurs traditionnelles

Le projet a fait face à d’importantes réactions négatives sur les plateformes de médias sociaux, avec des critiques dirigées à la fois contre l’esthétique et la tentative de réinventer un projet emblématique. Les débats sur la technologie, l’identité et l’art ont été déclenchés par des accusations selon lesquelles l’art était « réveillé » en raison de l’accent mis sur la race et le genre.

Certains collectionneurs qui considéraient la nouvelle collection comme un précieux ensemble Ethereum NFT étaient mécontents car ils estimaient que cela diluait la collection Punks originale. Yuga Labs a répondu en annonçant qu’il s’éloignait de toute implication accrue dans la collection Punks, optant pour une préservation décentralisée sur la blockchain.

Abney et Yuga Labs ont abordé la controverse, exprimant leur déception face aux commentaires haineux dirigés contre le projet. Abney a réaffirmé son engagement à favoriser une communauté inclusive et à promouvoir le dialogue tout en condamnant toute forme de discrimination ou de discours de haine.

Dernières pensées

Malgré les réactions négatives, la controverse a suscité des discussions sur le rôle de l’art, de l’identité et de l’inclusivité dans les espaces numériques. Alors que le paysage NFT continue d’évoluer, les artistes et les plateformes doivent trouver un équilibre délicat entre l’expression créative et l’acceptation de la communauté.

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